Directives du Comité SAGE pour choisir un bon purificateur d’air

Le conseil scientifique britannique (SAGE) a conseillé le Gouvernement Britannique, ses ministres, et ses officiels, tout au long de la pandémie de Covid-19, se basant sur des preuves scientifiques et sur un vaste éventail de sources d’information capitales. The Environnemental and Modelling group (EMG) du comité SAGE a récemment publié un article scientifique important sur le sujet de la purification de l’air couvrant:

• Les différentes technologies existantes pour purifier l’air
• L’efficacité des appareils
• Les applications pratiques
• Les solutions chimiques /par pulvérisation /brumisation

Application potentielle de dispositifs de purification de l’air et de décontamination individuelle pour gérer la transmission du COVID-19 SAGE-EMG

RÉSUMÉ ANALYTIQUE

• Les dispositifs de purification de l’air fonctionnant principalement sur une filtration fibreuse (filtres HEPA13) ou des UV germicides (UVC) are être bénéfiques s’ils sont déployés correctement.. 

• Ces appareils sont recommandés pour les endroits où la ventilation est mauvaise, et où il n’est pas possible de l’améliorer par d’autres moyens. 

• The efficacité et la sécurité de ces dispositifs doivent être démontrées par des données de test pertinentes.

• Les dispositifs basés sur d’autres technologies (ioniseurs, plasma, oxydation chimique, oxydation photocatalytique, précipitation électrostatique) ne fournissent pas de preuves suffisantes pour démontrer leur quelconque efficacité contre le SRAS-COV-2 et / ou ils sont susceptibles de générer des produits chimiques secondaires pouvant avoir des effets indésirables sur la santé comme des irritations respiratoires ou cutanées (niveau de confiance moyen). Ces dispositifs ne sont donc pas recommandés à moins que leur innocuité et leur efficacité ne puissent être démontrées scientifiquement et sans équivoque par des données de test pertinentes.

• Les preuves concernant l’utilisation de sprays chimiques tels que le triéthylène glycol pour purifier l’air dans un espace occupé sont insuffisantes pour pouvoir démontrer une quelconque efficacité pour limiter la transmission du virus dans l’air et peut avoir des effets potentiels sur la santé des personnes exposées sur une longue période (niveau de confiance moyen). Ces approches ne sont pas recommandées faute de preuves supplémentaires pour étayer leur innocuité et leur efficacité.

• Les appareils de type cabine de pulvérisation pour décontaminer les personnes ne sont pas recommandés. Il est peu probable qu’ils soient efficaces contre le virus et leur effets potentiels sur la santé et la sécurité sont préoccupants.

• L’efficacité des dispositifs de purification de l’air dépend de plusieurs paramètres, notamment de la technologie, the design of the device, the in-room location of the device, the environment that it is used in and the maintenance of the device. Les performances affichées pour la plupart des appareils sont basées sur des données mesurées dans des environnements maîtrisés et idéaux, les performances réelles sont souvent en deçà (niveau de confiance élevé). La prudence est de mise lorsque l’on regarde les données de performance fournies par un fabricant dans un contexte idéal.

• L’utilisation de dispositifs de purification de l’air peut avoir des conséquences imprévues , notamment en termes d’émissions aux effets potentiellement nocifs pour la santé, de bruit, de variations de température et de courants d’air. En outre, il est clair qu’il existe une exigence d’entretien régulier et de consommables pour certains appareils.

Partie 1 : Différentes technologies de purification de l’air existantes

L’annexe 1 contient un résumé très utile des technologies de purification de l’air et de leurs applications potentielles.

Peu de données sont actuellement disponibles concernant les risques pour la santé des dispositifs reposant sur plusieurs technologies (ASHRAE 2015). Toutefois, si un appareil intègre une technologie présentant un risque pour la santé qui ne peut être limité aisément, l’appareil ne doit pas être utilisé quelles que soient les autres technologies qu’il intègre, à moins que sa sécurité et son efficacité ne puissent être démontrées sans équivoque et scientifiquement par des données de test pertinentes.

Bien qu’il n’existe aucune preuve directe que l’utilisation de filtres à particules à haute efficacité puisse réduire la transmission du SRAS-COV-2, il est largement admis que le virus est contenu dans les gouttelettes et les aérosols expirés, ceux de l’ordre de 1 à 100 micromètres présentant le plus haut risque. 

Les dispositifs incorporant des filtres HEPA ou d’autres filtres à haute efficacité (comme les filtres MERV 13 ou supérieurs) sont donc susceptibles d’être efficaces pour éliminer une proportion substantielle de virus en suspension dans l’air. Les filtres HEPA sont généralement évalués sur leur efficacité pour la taille de particule la plus pénétrante qui est comprise entre 0,1 et 0,3 micromètre.

Les preuves réunies suggèrent que les dispositifs basés sur une filtration à haute efficacité et des technologies UVC germicides sont susceptibles d’être efficaces contre le virus SARS-COV-2. Des dispositifs bien conçus et correctement installés basés sur ces technologies sont appropriés pour compléter la ventilation dans certains cas.

L’efficacité contre le virus des technologies basées sur les UVA/ UVB, sur l’ionisation, le plasma, la précipitation électrostatique et l’oxydation n’a pas clairement été prouvée et/ou leur utilisation est très préoccupante en termes de risques toxicologiques. C’est pourquoi, SAGE EMG ne recommande pas l’utilisation de ces appareils dans la lutte contre la COVID-19 dans des pièces occupées en l’absence de preuves supplémentaires démontrant leur viabilité et leur sécurité dans des environnements réels.

Rensair utilise non seulement des filtres HEPA13, mais également une lumière UVC pour éliminer les polluants atmosphériques piégés dans les filtres. Découvrez comment fonctionne le purificateur d’air Rensair.

Partie 2 : L’efficacité des appareils

La majorité des systèmes sur le marché vantent une efficacité supérieure ou égale à 99% en un seul passage. Les tests de ces dispositifs montrent que, bien que cela soit correct pour certains, d’autres peuvent avoir une efficacité réelle en un seul passage beaucoup plus faible en raison d’une mauvaise conception ou de problèmes tels que des filtres mal ajustés.

Des études par modélisation informatique montrent que même des facteurs simplissimes comme la position de l’appareil peut réduire jusqu’à 1,6 fois la dose d’UV reçue par l’air ambiant en raison de l’interaction entre le champ d’irradiation UV et le flux d’air ambiant (Noakes et al 2006).

Dans une étude qui reste encore à revoir par leurs pairs, Curtius et al (2020) ont effectué des mesures expérimentales des concentrations de particules dans les salles de classe avec et sans purificateurs d’air. Ils ont observé une réduction de plus de 90% de la concentration en aérosols et estimé que l’utilisation de purificateurs d’air réduisait les risques par six..

Une application potentielle de dispositifs de purification de l’air avec différents scénarios (cf tableau 3) 

Recommandé:

• Petit bureau / salle de réunion avec moins de 10 personnes
• Grand bureau / environnement scolaire avec 20-30 personnes
• Salle de spectacle avec plus de 200 personnes
• Accueil (bar ou restaurant)
• Petites entreprises / petits commerces de détail
• Centre hospitalier général ou milieu médical
• Cabinet dentaire ou structures de santé génératrices d’aérosols

Non Recommandé:

• Home
• Grands locaux commerciaux
• Structure de production importante
• Transports publics

Sur son site Web, Rensair met à disposition les données de tests effectués par des laboratoires réputés démontrant l’efficacité des purificateurs d’air Rensair. Nous démontrons que non seulement les purificateurs d’air Rensair fournissent des niveaux extrêmement élevés de purification de l’air, mais qu’en raison de leur design exceptionnel, ils sont également efficaces indépendamment de l’endroit où ils sont placés dans une pièce. Pour consulter les tests de Rensair effectués par des laboratoires indépendants , cliquez ici..

Partie 3: Les applications pratiques

De nombreux dispositifs de purification de l’air peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, le plus souvent en raison de leur interaction chimique significative avec l’air intérieur qui se produit lorsque des produits chimiques sont émis directement ou résultant d’une réaction chimique provoquée par leur utilisation (le tableau 4 présente les dangers potentiels pour la santé que l’on associe aux dispositifs de purification de l’air).

Les dangers qu’un filtre à air représente pour la santé dépend énormément de la technologie utilisée. Certains dispositifs tels que les appareils à oxydation chimique produisent délibérément des composés, tels que l’ozone, ayant pour but d’inactiver les micro-organismes. Si la concentration est suffisante pour désinfecter efficacement la pièce, il est probable que celle-ci dépasse également les seuils en termes de sécurité pour la santé humaine.

Les appareils dont le fonctionnement est basé sur les UVC avec une longueur d’onde de 254 nm présentent un risque particulier pour la peau et les yeux s’ils sont mal conçus et mal installés. Certains appareils UVC mal conçus peuvent également produire de l’ozone. Les sous-produits chimiques et la lumière UV peuvent potentiellement endommager les matériaux et les luminaires d’un bâtiment.

Bruit: Au-dessus de 80 dB (A) d’exposition quotidienne sur les lieux de travail, une évaluation des risques liés au bruit est nécessaire dans le cadre de la réglementation sur le contrôle du bruit au travail (HSE, 2005). Le seuil de 75dBA en termes d’exposition quotidienne au bruit sur 24 heures équivaut à « zéro risque ».

L’accumulation de poussière et de particules réduit le CADR (taux de distribution de l’air pur) des purificateurs d’air à la fois en raison de la performance réduite du filtre et de la perméabilité accrue du filtre. La durée de vie moyenne des lampes UVC est de 9000h.

Chaque classe d’appareils comprend des appareils de haute qualité susceptibles d’être efficaces, de même que des appareils dotés de mauvais composants et mal conçus qui seront inefficaces. Il existe des appareils qui ne respectent pas les seuils de sécurité en matière d’émissions malgré les allégations du fabricant.

La conception des purificateurs d’air Rensair a été optimisée pour rendre leur utilisation efficace dans les hôpitaux. Ils intègrent de nombreuses fonctionnalités garantissant que le filtre HEPA13 reste efficace avec de faibles niveaux de bruit et sur une longue période, leur capacité de purification de l’air couvre une importante surface et leur entretien est simple et sûr. Pour en savoir plus sur le fonctionnement des purificateurs d’air Rensair, cliquez here.

Partie 4 : Approches chimiques / par pulvérisation / brumisation

Risques en matière de santé et de sécurité – Traitement intégral de structures. L’impact de ces traitements sur la santé et le bien-être suscite de grandes inquiétudes. Au cours des derniers mois, scientifiques et autorités médicales internationales ont exprimé leurs préoccupations concernant les dommages potentiels causés par les systèmes de pulvérisation sur des structures toutes entières et leur inefficacité.

Le tableau N°5 présente les risques pour la santé liés à l’exposition par voie cutanée et par inhalation des désinfectants classiques pulvérisés. 

Il n’y a actuellement aucune preuve solide que la pulvérisation continue d’un produit chimique dans l’air assure une limitation efficace de la transmission du SARS-COV-2. L’utilisation de produits chimiques pulvérisés pour purifier l’air n’est pas recommandée par SAGE EMG; l’amélioration des systèmes de ventilation ou l’utilisation de dispositifs de purification de l’air à base de filtres ou d’UVC constituent des solutions plus appropriées.

CONCLUSION DU COMITE SAGE:

Lorsqu’on choisit un appareil, il est important de prendre en compte tous les aspects sans se limiter à sa capacité d’élimination potentielle du virus.

Chaque classe d’appareils comprend des appareils de haute qualité susceptibles d’être efficaces, de même que des appareils dotés de mauvais composants et mal conçus qui seront inefficaces. Il existe des appareils qui ne respectent pas les seuils de sécurité en matière d’émissions malgré les allégations du fabricant.

Pour utiliser efficacement les dispositifs de purification de l’air, des mesures urgentes sont donc nécessaires pour aider l’industrie et les consommateurs à choisir et utiliser les dispositifs de manière sûre et efficace. Cela comprend:

• Des recherches complémentaires quant à l’efficacité des dispositifs , ce qui comprend des preuves sur l’efficacité des technologies contre le virus SARS-COV-2 (ou un substitut viral approprié) et d’autres agents pathogènes, la performance des dispositifs en conditions réelles et les réponses comportementales à l’utilisation de tels dispositifs.

• Des recommandations sur mesure pour aider les fabricants d’appareils et des conseils impartiaux à destination des consommateurs afin de leur permettre d’identifier les technologies appropriées et les produits de haute qualité et de superposer cela aux arguments marketing mis en avant par les sites Web des fabricants.

• Conseils et formation à l’intention des gestionnaires d’installations et des professionnels du bâtiment en ce qui concerne le choix, la conception, l’installation et l’entretien des dispositifs de purification de l’air

• Normes pour les tests d’appareils et installations approuvées permettant aux industries d’avoir accès à des tests indépendants et vérifiables

Rensair se félicite des 4 points soulevés par SAGE. Dans le cadre de son service, Rensair fournit à ses clients:

• Des rapports sur les tests indépendants de ses appareils, disponibles sur son site Web
• Un service client complet, mettant en avant les principaux travaux de recherche scientifique et directives, ainsi que des explications complètes concernant le fonctionnement de ses appareils
• Des stratégies de purification de l’air détaillées, incluant le nombre d’appareils nécessaire pour répondre aux exigences de renouvellement de l’air ambiant par heure, l’emplacement des appareils, ainsi que la façon de les utiliser et de les entretenir une fois mis en œuvre.

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