L’économie britannique souffre du coronavirus. Pour nous remettre de ces longs confinements, nous devons rouvrir les entreprises à grande échelle.
Il est de notoriété publique que le contact personnel et les brainstormings stimulent l’innovation et le changement, tout en entretenant la culture d’entreprise. La plupart des entreprises souhaitent donc que leur personnel revienne au bureau, au moins à temps partiel, afin que leurs actifs corporels physiques puissent à nouveau créer de la valeur.
Mais les travailleurs sont souvent réticents à revenir au bureau et, aux États-Unis, il se dit même que certains employés préfèrent démissionner plutôt que de renoncer au télétravail. C’est peut-être un peu extrême, mais beaucoup de travailleurs souhaitant trouver un équilibre entre présentiel et télétravail ont besoin d’être rassurés. Tout comme une eau du robinet pure, des aliments hygiéniques au détail et des bureaux propres, ils attendent désormais un air pur sur leur lieu de travail.
Cette anxiété est compréhensible, car les récentes recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du HSE (inspection du travail dans les domaines de la santé et sécurité au travail au Royaume-Uni) mettent beaucoup plus l’accent sur la transmission de la Covid-19 par inhalation de gouttelettes en suspension dans l’air, plutôt que par contact avec des surfaces contaminées. Si les entreprises veulent tirer profit de leurs bureaux, l’air pur doit figurer en tête des priorités en termes de gestion des infrastructures.
La quête pour un air pur peut s’avérer être un casse-tête pour des entreprises prises en tenaille entre la gestion de leur propre entreprise et leur gestionnaire immobilier. Heureusement, il existe une solution simple. Il est relativement facile de mesurer la qualité de l’air et de déterminer s’il existe un écart entre la qualité de l’air sur le lieu de travail et celle recommandée par le conseil scientifique britannique (SAGE) et l’OMS.
L’OMS recommande d’utiliser un purificateur d’air pour combler l’écart entre les exigences minimales en litres par personne et par seconde et les capacités de la ventilation existante. Les entreprises peuvent placer des purificateurs d’air portatifs sans aucune intervention sur la structure du bâtiment. Fonctionnant en tandem avec les systèmes de de CVC, ceux-ci peuvent sans problème assurer le taux optimal de renouvellement de l’air par heure en cumulé.
Il existe de nombreux purificateurs d’air sur le marché, leur sélection peut donc nécessiter des conseils éclairés. Le comité SAGE (conseil scientifique britannique) prévoit cela dans son rapport de novembre 2020 sur les dispositifs de purification de l’air pour lutter contre la transmission du SRAS-COV-2. Deux technologies sont recommandées, la filtration fibreuse (HEPA) et les UV germicides (UVC), qui emprisonnent et détruisent le coronavirus. Le comité SAGE souligne également l’importance des tests effectués par des laboratoires indépendants pour en garantir l’efficacité et éviter tout effet secondaire, tel que des problèmes respiratoires ou irritations de la peau.
Il existe d’autres preuves, fournies par des sources fiables, de l’efficacité de la filtration HEPA et de la lumière UVC. Le diamètre du virus SARS-COV-2 se situe entre 50 nm et 140 nm, soit entre 0,05 et 0,14 micron et les recherches de la NASA prouvent que les filtres HEPA sont les plus efficaces pour capturer des particules ultrafines de taille inférieure à 0,3 micron, ainsi que des particules de plus grande taille. Les particules de plus grande taille sont sans doute les plus importantes car le virus se déplace par voie aérienne dans des gouttelettes d’aérosols de plus de 10 microns qui le protègent de l’évaporation.
Après avoir piégé le virus, il doit être détruit: une étude récente menée par le Henry Ford Health System montre que la lumière UVC est efficace pour détruire la Covid-19 sur des respirateurs N95. Étant donné que le seuil d’infection à la Covid-19 est estimé à seulement 300 particules virales, alors qu’une infection virale nécessite généralement de 1 950 à 3 000 particules virales inhalées, les arguments en faveur de la purification de l’air ne s’en trouvent que renforcés.
L’air pur jouera un rôle essentiel pour favoriser le retour au bureau. Bien qu’il soit difficile d’avoir un chiffre exact, certaines études démontrent que la réduction de l’absentéisme, une santé soutenue et une productivité accrue sont des avantages directement liés à la qualité de l’air.
Aux États-Unis, la facture des maladies liées à la mauvaise qualité de l’air s’élève à 150 milliards de dollars par an. Sur ce montant, 93 milliards de dollars représentent une perte de productivité due aux maux de tête, à la fatigue et aux irritations associées au syndrome du bâtiment malsain. Le World Green Building conseil rapporté qu’après avoir purifié leur air intérieur, les employeurs ont noté une augmentation de la productivité sur le lieu de travail allant jusqu’à 11%. Pour aller encore plus loin, une étude de Harvard a montré qu’une qualité d’air supérieure permet une augmentation de 61% des scores cognitifs dans neuf domaines fonctionnels, dont la gestion de crise, la stratégie et le niveau de concentration.
L’air pur est sous-valorisé. Bien qu’il ne se retrouve probablement pas sur les bilans comptables, il devrait faire être partie intégrante de l’image de marque des entreprises. La réputation est reconnue depuis longtemps comme un actif incorporel, mais celle-ci est tournée vers l’extérieur. Dans le climat actuel de Covid, la santé et la sécurité des acteurs internes de l’entreprise ont plus d’importance que jamais. Leur bonne volonté et leur retour au bureau en dépendent.
Tel que publié dans Business Post, juin 2021
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