Le 7 décembre 2022, l’administration Biden-Harris a annoncé sa norme de performance des bâtiments fédéraux (BPS), fixant un objectif ambitieux de réduction de la consommation d’énergie et d’électrification des équipements dans 30 % de l’espace des bâtiments du gouvernement fédéral d’ici 2030. L’objectif ultime est d’atteindre zéro émission nette dans tous les bâtiments fédéraux d’ici 2045. (CVC)
Le principe central du BPS fédéral est de promouvoir de vastes rénovations énergétiques et le remplacement stratégique des équipements dans les bâtiments, les campus et les installations existants afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions et de la consommation d’énergie. Pour atteindre ces objectifs et « conduire des solutions rentables et à long terme tout au long du cycle de vie », le BPS préconise des approches holistiques qui tiennent compte des avantages croisés.
L’un de ces avantages croisés, mis en évidence dans la section d’ouverture «Politique et objectif» de la nouvelle norme, est de réduire la pollution de l’air et d’améliorer la qualité de l’air intérieur pour les occupants des lieux de travail fédéraux et des espaces communautaires.
Le CVC devrait être le point central
Aux USA, les bâtiments résidentiels et commerciaux représentent 35% des émissions de CO2 . Les bâtiments commerciaux et gouvernementaux coûtent 190 milliards de dollars en électricité chaque année. Avec 80 % des édifices gouvernementaux censés rester en service à long terme, ils représentent un fardeau considérable pour le contribuable ainsi que pour l’environnement.
Un système typique de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) peut représenter la moitié de la consommation totale d’énergie pour la climatisation d’un bâtiment. Cela est dû au fait qu’une fois que la ventilation mécanique a introduit de l’air extérieur dans un bâtiment, cet air doit être conditionné à une température constante pour assurer un environnement intérieur confortable.
Afin d’atteindre la température souhaitée, généralement autour de 70F, le système HVAC doit soit refroidir et déshumidifier l’air à travers des unités de traitement d’air (AHU), soit le chauffer via des radiateurs ou des AHU. Ces deux fonctions sont énergivores.
La ventilation est plus importante que jamais
Moins de ventilation n’est pas une option. La pandémie nous a appris que la principale méthode de transmission de virus comme le COVID-19 se fait par voie aérienne.
En conséquence, l’Organisation mondiale de la santé recommande désormais un taux de ventilation intérieure de 10 litres d’air frais par personne et par seconde (l/p/s). Avant la pandémie, les recommandations des normes de construction de l’American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) étaient de fournir 3 à 5 l/p/s d’air frais, mais leurs dernières recommandations sont 2 à 3 fois supérieures à celles du niveau pré-Covid.
Plus de ventilation signifie plus de consommation d’énergie, ce qui se traduit par des coûts plus élevés et une empreinte carbone plus élevée. Cela peut également signifier de l’air intérieur sale, car l’air extérieur n’est pas toujours « frais ». Il peut être pollué, et lorsque l’air extérieur sale est amené à l’intérieur par la ventilation, il augmente la densité intérieure des particules polluantes (PM2,5). Cela est particulièrement vrai dans les bâtiments proches des routes principales et des chantiers industriels ou de construction.
Une solution équilibrée qui économise de l’énergie
En plus de recommander un taux de renouvellement d’air plus élevé, l’ASHRAE stipule un niveau maximum de CO 2 de 1 100 ppm dans les espaces intérieurs. Contrairement aux particules fines, le CO2 n’est pas dangereux pour la santé, mais il provoque une somnolence et une perte de concentration. La compensation du CO2 nécessite de l’air frais.
Il existe une nouvelle technologie d’air pur qui a été démontrée pour équilibrer ces défis et fournir une excellente qualité d’air intérieur, tout en réduisant considérablement les dépenses énergétiques liées à la ventilation. La surveillance et l’équilibrage de la ventilation avec de nouveaux outils de purification de l’air peuvent réduire considérablement les émissions de carbone et aider la Maison Blanche à atteindre ses objectifs.
Compte tenu de la hausse actuelle des prix de l’énergie, ces économies de consommation se traduisent par des économies financières importantes. Les coûts de l’électricité aux États-Unis ont augmenté de 16 % au cours des 12 derniers mois, tandis que les coûts du gaz naturel ont augmenté de 33 % au cours de la même période (source : Bureau of Labor Statistics des États-Unis).
La prochaine étape de la Maison Blanche
Bien que la Maison Blanche ait approuvé les récentes directives du « Clean Air in Buildings Challenge » de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), le message doit être plus clair. Les gestionnaires d’immeubles ont besoin de conseils plus spécifiques sur les technologies de purification de l’air éprouvées et sûres, ainsi que sur le débit d’air nécessaire pour purifier efficacement l’air. De plus, les purificateurs d’air à faire soi-même « construits à partir de filtres HVAC et de ventilateurs de boîte » n’ont absolument pas leur place dans les directives gouvernementales.
Le message est simple : la qualité de l’air et la ventilation doivent être au cœur de la stratégie de la Maison Blanche. La nouvelle technologie peut fournir un bilan de santé sain aux occupants des bâtiments publics, tout en économisant l’argent des contribuables et en contribuant à l’objectif net zéro des États-Unis.
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