Les retards déjà catastrophiques accumulés sur les consultations médicales ont été aggravés par le variant Omicron. Bien que l’absentéisme et le manque de personnel soient un obstacle soulevant de nombreux débats, d’autres aspects jouent un rôle dans la capacité de traitement des patients. Parmi eux, la ventilation, ou l’absence de ventilation.
La ventilation est un aspect essentiel de la limitation de la propagation des infections. Pourtant, la sous-ventilation structurelle a longtemps été un défi dans tout les établissements du NHS (système de la santé publique du Royaume-Uni), principalement car les systèmes de ventilation existants dans les hôpitaux les plus anciens ne sont pas adaptés et que les coûts de rénovation et les perturbations engendrées sont rédhibitoires.
Lorsqu’une maladie hautement infectieuse paralyse les établissements de santé du pays, une mauvaise ventilation impacte directement les capacités opérationnelles (réduites pour permettre une distanciation sociale) et le temps d’arrêt pour la désinfection des pièces entre les patients (plus important pour éliminer les particules virales, particulièrement suite aux procédures génératrices d’aérosols).
Les objectifs à atteindre en terme de débit d’air pur au sein des établissement de santé sont ambitieux… à juste titre. La feuille de route en matière de ventilation récemment publiée par l’OMS stipule un taux de renouvellement de l’air de 160 L/s/ patient soient 12 ACH suite à des procédures génératrices d’aérosols (AGP), et un minimum de 60 L/s/patient soient 6 ACH dans d’autres services.
Les directives gouvernementales, énoncées dans un addenda sur la ventilation au dernier guide de prévention et de limitation des infections de janvier 2022, spécifient que le plus petit dénominateur commun est de 10 L/s/ personne. Même ce dernier objectif reste un défi pour de nombreux bâtiments du NHS. Le manque de ventilation est davantage la norme que l’exception. Les recommandations de l’OMS « d’envisager de réduire l’occupation maximale des chambres pour répondre à la norme L/s/patient » impacte gravement les capacités des hôpitaux et aggrave les retards accumulés.
Des études sur les infections nosocomiales non épidémiques dans les hôpitaux ont indiqué que 10 à 24% des infections se propagent par voie aérienne. Ces infections représentent 7% dans les pays développés et 10% dans les pays en voie de développement, prolongeant ainsi les séjours à l’hôpital et contribuant davantage à l’allongement des listes d’attente.
Le temps d’arrêt nécessaire pour la désinfection est défini comme la durée pendant laquelle une salle d’opération doit rester vide après une procédure génératrice d’aérosols (AGP) pour permettre aux gouttelettes ou aux aérosols en suspension dans l’air de se déposer et/ou d’être désinfectés. La pièce doit rester vide pendant une période permettant d’assurer l’élimination de 99,9 % des contaminants en suspension dans l’air.
A annexe dentaire aux directives gouvernementales de janvier 2022 fournit une mise à jour concernant les temps d’arrêt pour la désinfection après une procédure génératrice d’aérosols (AGP). Pour 10 ACH ou plus, un temps d’arrêt référence de 15 minutes est recommandé post-AGP. Cependant, ce temps d’arrêt passe à 20 minutes pour 6 à 9 ACH et à 30 minutes pour 1 à 5 ACH ou lorsque le taux de renouvellement de l’air est inconnu. Une mauvaise ventilation prolonge le temps d’arrêt pour la désinfection.
Pour combler les carences en ventilation, l’OMS déclare que « Si aucune autre stratégie (à court terme) ne peut être adoptée, il convient alors d’envisager l’utilisation d’un filtre à air autonome avec des filtres HEPA ». Les purificateurs d’air Portatifs offrent une mesure de limitation des infections réalisable de manière universelle comme suit: « Ventilation totale = Ventilation d’air extérieur + Purification de l’air Portatif ». En comblant les carences en air pur, l’occupation des pièces peut augmenter, améliorant les capacités de traitement de patients tout en limitant les risques.
Dans une salle de chirurgie dentaire standard de 30 m3 (4x3m avec une hauteur de plafond normale), un purificateur d’air capable de purifier 560 m3 par heure renouvellerait l’air 18 fois par heure (18 ACH). Cela signifie qu’un dentiste peut fonctionner avec le temps d’arrêt minimum de 15 minutes pour la désinfection, augmentant ainsi de manière considérable la quantité de patients traités.
Le rapport de novembre 2020 du comité SAGE au Royaume Uni intitulé « Potential application of appareils de purification de l’air and personal decontamination to manage transmission of COVID-19 » – recommends appareils de purification de l’air for reducing particules en suspension dans l’air transmission in poorly ventilated spaces. It endorses subtractive technologies (filtration and direct inactivation) – specifically filtration fibreuse (HEPA) and germicidal UV (UVC) – which together trap and inactivate the virus, as safe and effective technologies. It should be noted that units must be heavy-duty and qualité hospitalière, with a powerful enough fan to circulate the air and ensure effective cleaning throughout an entire space.
Le comité SAGE met en garde contre le recours à des technologies additives (basées sur une réaction chimique indirecte), qui n’ont pas fait leurs preuves en termes d’efficacité et qui sont susceptibles provoquer des problèmes respiratoires ou des irritations de la peau: cela englobe notamment l’ionisation, le plasma et l’oxydation photocatalytique.
Les performances de la filtration HEPA sont bien documentées. Appliquée à la pandémie actuelle, elle atteint une efficacité de 99,99% en piégeant les particules de la taille de celles de la Covid (environ 0,1 micron) et des particules de Covid enveloppées dans des gouttelettes de liquide respiratoire (environ 0,5 micron et plus).
La lumière UVC à 254 nm décompose l’ADN et l’ARN des virus et des bactéries. La dose d’irradiation nécessaire à l’inactivation varie d’un agent pathogène à l’autre mais, lorsque des particules sont emprisonnées dans un filtre HEPA et exposées à une dose d’irradiation constante et élevée, 100% d’entre elles sont désinfectées avec succès.
Bien que la mauvaise ventilation soit l’une des principales causes des retards accumulés par le NHS, c’est également une solution simple.
L’air pur ne permet pas seulement un regain en termes de capacité, de réduire le temps d’arrêt pour la désinfection et d’aider à rattraper les retards accumulés. Une économie d’énergie considérable peut être réalisée grâce à l’utilisation de purificateurs d’air car ces derniers évitent d’avoir à augmenter le taux de renouvellement de l’air par des unités de traitement de l’air ou par l’ouverture des fenêtres en montant chauffage pour compenser l’entrée d’air froid: ce qui suffit à amortir les purificateurs assez rapidement.
Il est temps de s’attaquer aux retards accumulés par le NHS. Commençons par purifier l’air.
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